Jallaski

« Mondo-blog », une marque d’équipements sportifs ?

Mondo + Blog = Mondoblog
Où quand une idée simple se transforme en idée cocasse

Les équipements de courses, de saut en hauteur, de saut à la perche, de lancer de poids, de lancer de javelot et j’en passe, sont tous estampillés de la marque Mondo (une marque italienne).

Du coup, dans mon cerveau de Mondoblogueur, l’idée n’a pas mis longtemps à faire son chemin. Je bidouille rapidement une petite affiche sur laquelle est inscrit « Blog » sur mon ordinateur. Ensuite, je l’imprime et hop !

Me voilà sur la pelouse pour joindre Mondo à Blog. Mais, difficile d’avoir toute l’attention des athlètes en plein échauffement. Cependant, certains se prêtent au jeu, celui de se faire photographier avec l’affiche « Blog » à côte de la marque « Mondo ». On obtient alors la nouvelle marque d’équipements sportifs MondoBlog.

Et, voici ce que cela donne…

Blog
#Abidjan2017: Joe, athlète de saut à la perche, Luxemboug
Blog
Edna, athlète de saut à la perche, Luxemboug

Grand merci à tous les participants à notre petit jeu!



La Côte d’Ivoire, un pays en or #Abidjan2017

Cinq jours après le début des VIIIe jeux de la Francophonie à Abidjan, l’hymne national de la Côte d’Ivoire n’avait pas encore retenti sur les différents sites des compétitions. Mais, c’est maintenant chose faite, avec un superbe doublé des athlètes ivoiriens !

Un doublé qui réveille le Félicia…

Les athlètes ivoiriens ont remporté ce mardi après-midi les deux premières médailles d’or ivoiriennes des VIIIe jeux. En effet, c’est d’abord les femmes qui ont donné le ton, au relai 4x100m. Les cris d’encouragement des spectateurs ont poussé Ta Lou et ses coéquipières sur la ligne d’arrivée avec une écrasante avance sur leurs poursuivantes.

Athlètes
#Abidjan2017: Les championnes du relai 4x100m femmes

Puis, moins de 30mn après, Hua Koffi relayant la parfaite course de ses coéquipiers, franchit à son tour, sous les cris de liesse des spectateurs, la ligne d’arrivée dans la même discipline.

Athlètes
#Abidjan2017: Les champions du relai 4x100m hommes

« Ce n’est qu’un avant-gout, nous sommes sereins pour la finale du 400m femmes et 400m hommes de demain », affirme l’un des entraineurs de l’équipe d’athlétisme.

Les spectateurs n’en demandaient pas moins.

Selfie n’est pas selfie

A la fin de la cérémonie de remise des médailles, les athlètes ont été assaillis par les fans, téléphones portables et appareils photos en mains pour immortaliser le moment et probablement frimer avec ces photos au quartier auprès des potes.

« Demain, je serai encore au stade Félix Houphouët Boigny pour vibrer avec nos athlètes dans les différentes disciplines. J’espère qu’on aura des moments aussi intenses », lance Anicet en plein selfie avec les champions.

Athlètes
#Abidjan2017: Pourquoi pas une petite photo avec le médaillé d’or Hua Koffi ?

Nous croisons donc les doigts pour la suite!


Les « pères fondateurs » de la Francophonie, de parfaits inconnus pour la jeunesse

Vendredi 22 Juillet 2017, l’ouverture des VIIIe Jeux de la Francophonie s’est déroulée dans une ambiance haute en son et en couleur au stade Félix Houphouët Boigny. Les organisateurs ont brièvement présenté au cours de cette cérémonie, les personnalités politiques qu’on désigne de « pères fondateurs » de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Un peu d’histoire…

Le terme « francophone » aurait été utilisé pour la première fois dans l’ouvrage « France, Algérie et colonies » publié en 1880 par le géographe français Onésime Reclus (1837-1916). Ensuite, à la fin du 19ème siècle, la francophonie est devenu un concept linguistique. La francophonie désigne alors l’espace qui regroupe tous les pays qui ont pour langue officielle le « français« .

A qui doit-on la création de l’OIF ?

Les jalons de l’OIF ont été posés à Niamey en 1970 à travers la création de l’Agence de Coopération Culturelle et Technique (ACCT). L’objectif des « pères fondateurs » était de favoriser la solidarité entre les Etats francophones. Dans le clip diffusé lors de la cérémonie d’ouverture, voici les quatre pères fondateurs que l’on a pu entendre :

Poète et écrivain, L. Senghor fut le premier président de la République du Sénégal (1960-1980). Il fut également le premier Africain à siéger à l’Académie française en 1983.

Après ses études d’avocat en France, H. Bourguiba revient en Tunisie pour militer dans les milieux nationalistes. En 1934, il fonde le Néo-Destour, un mouvement pour l’indépendance. Il devint par la suite le premier président de la République de Tunisie entre 1957 et 1987.

Professeur de formation, H. Diori était l’une des figures nigériennes à l’indépendance de son pays et l’un des artisans de la création de l’OIF. Il fut le premier président de la République du Niger de 1960 à 1974.

N. Sihanouk est l’une des figures dominantes de la vie politique cambodgienne. Il fut nommé en 1941 roi du protectorat français du Cambodge à l’âge de 18 ans. Il permit par la suite à son pays d’accéder à l’indépendance le 17 octobre 1953.

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Un 5ème père fondateurs ?

Pour être vraiment complet, notons que le projet de création de cette union des pays francophones a été soutenue par Jean-Marc Léger (Canada-Québec) 1927- 2011, écrivain et journaliste québécois. Il est également considéré comme l’un des « pères fondateurs » de l’organisation actuelle.

Que sait la jeunesse de ces « pères fondateurs » ?

La Francophonie des pères fondateurs a bien évolué depuis. Mais, force est de constater, que peu de jeunes francophones connaissent véritablement ces personnalités.

«Pour être sincère, je ne connais pas les pères fondateurs de la Francophonie», explique Sarah, gestionnaire de stand au pavillon de la Francophonie.

« A part le Président Senghor, les autres noms cités ne me disent pas grand-chose », avoue Eric M., un exposant au village des partenaires au Palais de la Culture.

« J’ai lu quelques documents sur la Francophonie mais il y a de cela plusieurs années. Je ne me souvient pas des pères fondateurs », affirme Patricia, une visiteuse du village des partenaires au palais de la culture.

L’OIF ne gagnerait-elle pas à mieux faire connaitre ces personnalités aux nouvelles générations ?

Mais, en attendant que l’organisation se penche sur la question, les milliers de jeunes réunis à Abidjan sont déjà dans les starting-blocks pour donner du plaisir et s’amuser.

Maintenant, place aux jeux,

Bon Jeux de la Francophonie 2017 à tous !