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J’ai essayé d’assister à la finale du conte

La finale de la compétition de conte qui avait lieu ce mercredi à Abidjan a été largement victime de son succès, mais pas que…

Je n’avais pas encore eu l’occasion de me rendre aux compétitions de conte au palais de la Culture. J’en avais beaucoup entendu parlé, et toujours en bien. Les fanatiques de cette discipline culturelle sont revenus en nombre ce mercredi soir pour en écouter encore mais beaucoup d’entre ont été recalés à la porte de la salle Niangoran Porquet.

Changement de programme…

L’heure indiquée pour le début de la finale sur le programme était 17 heures. Pour une raison obscure et étrange, les organisateurs ont avancé la compétition d’une heure, elle a donc commencé à 16 heures. C’est d’ailleurs en passant par hasard devant l’entrée de la salle que j’ai compris l’urgence de tenter d’y entrer. Dehors, les personnes retardataires trompées par le programme tentaient en vain de pénétrer dans les lieux.

Certains sous mes yeux suppliaient les policiers. Malgré cela, les forces de l’ordre sont restées fermes en faisant savoir aux personnes entasséees devant la porte qu’elles ne pourraient pas entrer. La salle était déjà pleine et les entrées ou sorties pouvaient déconcentrer les conteurs. Beaucoup de recalés ont exprimé leur indignation en critiquant l’organisation. Pour eux, les autorités auraient dû prévoir une salle plus grande pour éviter une telle situation.

Personnellement, je n’ai pu entrer qu’après la fin de la compétition, au moment des délibérations 🙁

Ah, et pour info, c’est le candidat du Congo qui a gagné, bravo à lui !

https://twitter.com/ICIBrazza/status/890286290645782528

La morale de cette histoire, s’il y en a une c’est que dans quatre ans, pour les jeux 2021, j’assisterai à tous les éliminatoires de la compétition de conte et j’arriverai deux heures en avance pour la finale.

L’autre morale est que la Côte d’Ivoire est probablement le seul pays de la sous région où les trains ne partent ni à l’heure, ni en retard mais en avance…



Du hip-hop aux jeux de la francophonie, j’adore !

Tout comme en 2013 à Nice, le hip-hop est au rendez-vous des jeux de la francophonie. Ce mardi 25 juillet sur les coups de 17 heures, à l’espace Canal aux Bois de Treichville, les fans de cette culture urbaine très appréciée par la jeunesse Francophone pourront se régaler.

[alert type= »info »]A noter que la jeunesse Abidjanaise consomme beaucoup le hip-hop depuis l’ascension fulgurante du groupe Kiff no beat qui représente aujourd’hui dignement la Côte d’Ivoire à l’échelle internationale.  [/alert]

La compétition francophone se poursuivra le lendemain 26 juillet sur le même lieu, de 19 heures à 22 heures. Chapeau aux organisateurs car le hip-hop a bel et bien sa place à ce rendez-vous des francophones.

Nash, rappeuse ivoirienne, actrice incontournable du hip-hop made in Côte d’Ivoire, photo Abidjan.net

Du hip hop aux jeux de la francophonie, j’adore!

Qui dit hip-hop dit poésie. C’est une forme d’expression orale à caractère littéraire avec ses onomatopées, ses métaphores, ses assonances et autres figures de style. Beaucoup le perçoivent comme une culture vagabonde. A l’image du polémiste de bas étage Eric Zemmour qui avait assimilé le rap à une sous-culture. Une affirmation jugée imprudente par bon nombre de voix, en l’occurrence celle du rappeur Youssoupha qui lui avait répondu dans son titre « menace de mort ». Réponse qui avait propulsé son album Noir désir en première position des ventes d’albums rap en France avant de finir disque de platine sept mois plus tard.

Oui, du hip-hop aux jeux de la francophonie, j’adore car qui dit hip-hop dit partage et rage. Qui dit hip-hop dit agressivité et envie folle de s’exprimer. Il dit encore musicalité et rythme de vie. Qui dit hip-hop dit la rue, ses ruelles ainsi que son quotidien. Il dit encore plus car le hip-hop est une forme d’expression incontournable pour la jeunesse francophone d’aujourd’hui. Celui qui dit hip-hop dit donc Francophonie!