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Hier Nice, aujourd'hui Abidjan

Comment pourrait-on entrer de plain-pied dans les huitièmes jeux de la Francophonie d’Abidjan sans évoquer l’édition précédente, celle de Nice ? Les septièmes jeux s’étaient déroulés dans la ville du sud de la France en septembre 2013. Des jeux vécus aux premières loges, puisque j’avais participé à leur couverture.

Les jeux de Nice, un exemple de cohésion

Comment oublier la cérémonie d’ouverture monumentale sur la place Masséna? Avec notamment la prestation du groupe Magic System (qui a réussi à faire monter le président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara sur le podium)? Ou encore la prestation, plus controversée mais forte, du rappeur Kery James (qui avait choisi un texte évoquant des problématiques franco-françaises au risque de perdre l’auditoire des jeux) ? Comment oublier cette soirée qui s’était conclue avec un fabuleux feu d’artifice ?

Comment oublier la ville en ébullition pendant dix jours ? Comment oublier les enfants, assis en cercle autour des marionnettistes dans le Village des Jeux ? Comment oublier que ces mêmes enfants, ceux des écoles de la région, avaient eux aussi participé aux jeux en produisant des poèmes, des dessins, des peintures, représentant leur vision du monde empreinte du désir de connaître et découvrir l’autre.

Les jeux de Nice furent un très bon cru, tant au niveau de l’organisation que de l’engagement des jeunes sportifs et artistes qui ont concouru. Ces jeux ont été un modèle de l’osmose qu’il peut y avoir entre une ville et un événement qu’elle abrite.

Akwaba*

Cette année, c’est au tour d’Abidjan de recevoir la jeunesse francophone. Une jeunesse créative et sportive, qui vient encore une fois montrer son savoir-faire et son savoir-être, reçue par un pays dont la jeunesse se démarque par son engagement et son dynamisme. Le tout dans un esprit de solidarité, d’ouverture, d’amitié, de tolérance et de diversité.

Abidjan nous dit « Akwaba », avec une promesse: des jeux pleins de couleurs, d’émotions et de performances !

Lampions Abidjan 2017 – Crédit: René Nkowa

Akwaba : bienvenue

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Auteur·e

ntrjack

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